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"Dark Lines" (The Gossip)
30 novembre 2009
Où ça va pas être flashy les coloris, par ici
C'est fou les coïncidences, dans la vie, des fois. Mes doigts, depuis quelques jours, hésitaient à vous raconter ma passion assumée mais un peu assommante pour les petites robes noires. Stéréotypé, l'amour, lourd, enrobant ma penderie, quand fleurissent ci et là, sur les blogs comme sur papier glacé, des imprimés léopard, du coton enduit, de la sequinade à gogo. La petite robe noire, ma grande faiblesse. Courte, forcément. Décolletée, ah c'est mieux, à froufrous j'en frissonne, à manches volantes je m'envole. Cinq, six, je ne compte plus, j'en redemande, sans même me demander pourquoi cette aliénation. Au même moment, dans ma vie, une libération, intime. Un poids, dont je me suis séparé, avec inquiétude, mais finalement avec bonheur (Homme de ma vie, à la hauteur!) Alors, maintenant je lâche les chevaux, et je balance mes défauts : "Bonjour, je m'appelle Galliane et je suis accro à la petite robe noire". (Claps de l'assistance). Plus de fashion dérobade, j'assume mon automnale monotonie.
A suivre donc, encore, cette semaine, de la robe noire à gogo. Mais je vous l'assure, le rouge aux joues et sans peur bleue : même dressée de noir, je vois plus que jamais la vie en rose.
00:13 Publié dans My Clothes | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : isabel marant
"Desire" (U2)
27 novembre 2009
Où on va aller droit au but, allez l'OM

WANTED
Gilet Princess Paress, vendu sur l'e-shop L'Atelier de la Mode
En noir, gris, taupe ou bleu, peu importe
Taille 1 ou 2, peu importe
Prix coûtant + récompense
lesgrandesfillesmodeles@gmail.com
Pour vous aussi, les filles, si vous recherchez désespérément une pièce, c'est en commentaires que ça se passe.
00:32 Publié dans My Wishes | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : princess paress, atelier de la mode
"Last Christmas" (WHAM)
25 novembre 2009
Où je fais tout pour éviter que ça sente le sapin
Dans un mois tout rond, normalement, vous allez enguirlander chéri, sous le sapin, parce qu'il n'aura pas trouvé LE cadeau idéal. Ces gants en agneau retourné violets, franchement, vous en aviez autant besoin que d'une nouvelle bouteille de Paic Citron (rien à voir, mais en ce moment, au boulot, on vient me voir avec des demandes inhabituelles :"******, tu n'aurais pas du produit vaisselle avec toi?" "Bien sûr *****, je me balade toujours avec mon graton et mon Paic, au cas où je doive dépanner... T'as pas besoin d'un coup de fer à repasser sur ta chemise, parce que j'ai mon Rowenta aussi dans mon cabas." Macho land, bonsoir). Donc, les gants violets en agneau retournés comme la tête de chéri (il a les boules), (il fallait que je la fasse), je vais vous le dire mesdames, c'est un peu de votre faute. Vous n'aviez qu'à lui faire suivre, à J-30, une petite wish-list confectionnée sur un e-shop bien achalandé, qui livre pour lui éviter la cohue, et qui réductionne pour lui donner bonne conscience. Poopoopidoo, par exemple, qui m'a mandatée pour vous proposer ma sélection :
Le cadeau ultime (là, c'est strip-tease obligatoire pour faire digérer la bûche, vu le prix sur l'étiquette) :

Robe Manoush
Le cadeau "il s'y connaît un peu en mode et il sait qu'on est en hiver"

Gilet Iro
Le cadeau "Il a lu Elle la semaine dernière et sait que les sequins c'est à la mode" (coup double, il vous offre votre tenue du Nouvel An)

Pull Gat Rimon
Les cadeaux petit budget, maxi plaisir (jeune couple, ayant à peine emménagé, pense encore que les courses à Carrefour le samedi, c'est un chouette moment à partager à deux - rayon p-cul) : les pièces que le site m'a offert

Le bonnet ultime American Retro, vu chez Nadia, je dors même avec

La tunique Iro, trop petite pour moi malheureusement, qui va atterrir ici

Le pull cheap & chic Good Look, que j'adore. La preuve :
Pull Good Look, jupe Comptoir des Cotonniers, bottes Isabel Marant
Voilà mesdames, messieurs. Il ne me reste plus qu'à ajouter que vous avez 30% de réduction sur tout le site (hors articles déjà remisés) avec le code promo "Modelles30" jusqu'au 6 décembre en cliquant ici. On ne pourra pas dire que je n'ai pas oeuvré, cette année, pour la paix des ménages. So this is christmas, war is over, une petite wish-list chez Poopoopidoo et les dindes seront bien gardées. (Et garnies).
01:18 Publié dans My favourite boutique, My favourite boutique | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : poopoopidoo, iro, american retro
"Avril en octobre" (Autour de Lucie)
23 novembre 2009
Où est ce que j'avais besoin de ça en ce moment, non, vraiment pas
Souvent femme varie, bien fol qui s'y fie, dit le proverbe. Et quand femme vieillit, alors, n'en parlons pas, ai-je envie de balancer, du haut de mes 27 ans, 27 printemps, 27 automnes même (vous comprendrez pourquoi plus loin) (Non ! N'allez pas déjà lire la suite, j'halllucine les curieuses!). Non parce que bon, quand on prend de l'âge, on prend aussi de l'assurance, des ennuis, des vergétures, des réductions senior (et non plus jeunesse), des "vous" dans notre gueule, des stagiaires de 19 ans qui nous remettent à notre place de vieille qui porte plus de Converse. Et des goûts de luxe. On s'en passerait bien, de cette dernière catégorie (et des vergétures aussi, parce que les stagiaires on sait les gérer, on est belles, drôles et intelligentes pour rappel).
Donc, les goûts de luxe. On va faire simple et imagé pour toutes les furies fashion qui ne calculent plus en chiffres mais uniquement en pointures : à 14 ans, je portais le baluchon Chevignon sur le dos, je pensais que j'étais au sommet de la branchitude et que Dolores O'Riordan, elle pouvait aller se déchausser avec ses Doc Martens. A 20 ans, j'ai acquis mon premier sac Comptoir des Cotonniers en toile poilue (à pois, l'image, on suit un peu) et je m'imaginais avec ma mère en quatre par trois sur toutes les colonnes Morris de Paris. A 23 ans, je demandais conseil aux journalistes de Madame Figaro, où j'étais en stage, sur la couleur de mon futur Charlotte de Gérard Darel, et je crânais conséquemment comme une belle tête de morue. A 27 ans, à force de circuler dans Boulogne-Billancourt on Seine, et d'y croiser des Midday du même Gérard Darel, je rêve logiquement d'un ... Balenciaga Motorcycle camel. Vous notez que ma courbe de désir, calculée sur une pyramide de Maslow, suit proportionnellement ma progression géo-perso-professionnelle dans l'upper-west-side de l'Ile de France. Premier point rassurant.

Sac Balenciaga, coloris Autumn
La couleur de ce sac à (1500) patates se nomme Automne, et je prends ça, avec la plus grande objectivité qui me caractérise (si, si), pour un signe du destin. Deuxième point rassurant. Bon, le troisième point rassurant, on va y venir tout de suite avant que vous ne partiez surfer sur le site de Carla Bruni-Sarkozy : je ne suis pas capable de sortir une telle somme pour un sac, et vais sagement me rabattre sur une belle occasion Balenciaga, merci les dépôts-vente. Du type de celle-ci, moins chère qu'un Dreyfuss (320 euros) par exemple :

Sac Balenciaga Giant Day camel
Ne vous en faites pas, je vous tiens très très vite au courant de mes pérégrinations. Et surtout, on se donne rendez-vous dans quatre ans. Je vous conterai alors ma passion pour les besaces Cotélac et les sac à langer Vert Baudet. Hmmmmm.
00:03 Publié dans My Wishes | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : balenciaga
"Give me one reason" (Tracy Chapman)
16 novembre 2009
Où quatre raisons d'avoir perdu ma raison chez Isabel Marant (volume 1)
La saison des ventes presse est revenue, comme les feuilles mortes, se rappeler à nos souvenirs. Sur mon compte en banque, aussi, c'est l'automne, Waterloo morne plaine, le calme plat. Avant la tempête, déclenchée vendredi 6 novembre vers Bastille, chez Isabel Marant. Isabel Marant, en temps normal, c'est à dire 364 jours par an (année non bissextile), je n'y entre jamais. Jamais. Une femme faible qui ne s'ignore pas est une femme forte, croyez-moi. Le 365e jour, la forteresse se fissure en vente presse. Un tiers du prix habituel, en moyenne, des tailles, de la couleur ... Comment ça, c'est pas une raison ? Et l'exceptionnelle Karin Viard, pas bégueule pour deux sous en culotte noire à essayer ses pantalons en flanelle, c'est pas une raison? J'ai toujours aimé Isabel Marant, j'ai toujours aimé +1 Karin Viard comme comédienne, donc je suis passée à la caisse à la vente presse. Quatre pièces, et voici la première. Un ersatz du fameux boléro Goldorak tant convoité, trouvé sur un portant abandonné :

Gilet Isabel Marant (bleu), tunique Zara, slim Comptoir des Cotonniers
Il me reste trois pièces à vous montrer. Mais j'ai fait exactement une heure et trois minutes de queue pour les payer, alors vous pourrez bien patienter quelques jours. Y'a plus d'saison, y'a pas d'raison mes bonnes dames.
PS : -10% sur mon vide-dressing aujourd'hui ...
00:38 Publié dans La vente presse pour les nulles | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : isabel marant
"The Waiting" (Tom Petty)
11 novembre 2009
Parce que je n'ai qu'une parole, et je prêche toujours la bonne
Il y a de cela un mois et quelques minutes, peu ou prou, j'ai eu du piapia miaulant en commentaires quand j'ai parlé de Suzie Winkle. Du "Mais y'en a marre, Galliane, on n'est pas parisiennes nous, la vie est trop injuste, j'ai envie de me petit-suicider au Yop fraise-banane". Sensible, je ne le fus pas, habituée que je suis à ces récriminations naturelles. Les jérémiades, je connais, je pardonne, et je soigne. Parce que bon, si vous étiez passées sur le site de la miss Suzie ces dernier temps, vous auriez constaté que ...
... La fille Suzie Winkle, romanticorock, a des allures de Camélia Jordana de la Nouvelle Star, c'est quand même un signe de bon goût (femme à lunettes, femme super chouette).

Illustration Héloïse Condroyer (Alors, la Blonde qui n'aime pas le foot, on en dit quoi?)
... qu'une partie de la collection automne-hiver 2009-2010 était enfin disponible online ! Même cette magnifique petite jupe Myosotis, coordonnée au top Lilas, que je porte en ce moment-même, pour écrire ce post dégoulinant de bons sentiments et de super bon plans.
02:29 Publié dans Jeune créateur deviendra grand | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : suzie winkle
"The unforgettable fire" (U2)
09 novembre 2009
Où les plus beaux trésors sont aussi les mieux cachés
Elles font leur chemin depuis l'an 2000, sans bruit, mais pourtant, impossible de les louper. Le talent, brut, ne se passe pas sous silence. Madelon Lanteri-Laura et Natalie Vodegel, ces deux patronymes anonymes ne vous disent forcément rien, le nom de leur marque, Polder, à peine plus. Mais dès que je vais vous montrer quelques-unes de leurs créations, simples, évidentes, polaires, l'ensemble va forcément vous parler.




Vous avez vu, le cuir, elles maîtrisent. Comme moi, je maîtrise l'engloutissement de pancakes réchauffés Picard en moins d'une minute trente pieds croisés sur canapé. Du grand art, et des couleurs que j'aime, basiques, classiquement discrètes mais remarquables à la fois. Notez aussi qu'elles se sont lancées dans les collections pour enfants, joliment baptisées April Showers.


00:50 Publié dans My favourite boutique | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : polder, anna ka bazaar
"I believe I can fly" (R. Kelly)
04 novembre 2009
Où quand on me fait un cadeau, je l'accepte toujours, par principe
Vendredi, c'est le coup d'envoi de la vente presse Isabel Marant. Je vous l'annonce parce que j'ai reçu le carton, heureusement que le service de ré-expédition du courrier marche correctement parce que sinon, j'aurais aussitôt privatisé Besancenot et Marius (mon facteur). Mais vendredi, si vous avez envie, si vous n'avez pas de carton Isabel Marant et que vous avez envisagé de vous retenir de respirer pendant dix minutes pour la peine, il y a Valentine Gauthier qui vous accueillera volontiers dans sa boutique. L'évanescente Valentine, qui va vous proposer -20% sur sa nouvelle collection. Les 5, 6, 7 novembre, rendez-vous au 58, rue Charlot (75003 Paris) et, à votre passage en caisse, vous glissez "Galliane" comme mot de passe. Normalement, votre ticket de caisse devrait s'en ressentir et, subitement, vous vous sentirez plus légère. Une plume, l'addition. Je vous l'avais dit, Valentine Gauthier, elle donne des ailes.


02:11 Publié dans Jeune créateur deviendra grand | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : valentine gauthier
"Poppy" (TV on the radio)
02 novembre 2009
Où je trouve une petite copine de jeu à Chie Mihara
La couleur de l'hiver, c'est le noir. Merci les créateurs, qui nous ont quand même ajouté une touche de marine (pour la peine) et de vert menthe (pour l'haleine). Ici, aujourd'hui, c'est rouge, camarades. La fleur de l'hiver, c'est l'edelweiss, ses petites pétales neigeuses, ses tyroliens qui iodlent. Ici, aujourd'hui, c'est le coquelicot, sa fragilité, sa légèreté, mais je devrais plutôt dire Coclico, mesdames. Coclico, la marque de chaussures qui cartonne outre-Manche, et cocorico, lancée par une jeune femme d'origine française, Sandra Canselier. Pour faire simple : du Chie Mihara en nettement moins cher mais aussi en plus vert. Ecolo, Coclico fabrique ses godillots en Espagne, avec des cuirs européens. Les peausseries sont tannées à partir d'extraits végétaux, certains cuirs employés sont garantis sans chrome, les boucles des chaussures fabriquées sans plomb, et le bois et le liège sont certifiés par le Forest Stewardship Council. Voilà pour les infos qui donnent bonne conscience, maintenant on se tait et on regarde :



Des modèles qu'on trouve en vente ici, sur le e-shop de la marque, qui propose également des modèles Chie Mihara ou Maloles soldés (tiens, mes deux références en shoes, comment on se retrouve ... A des prix vraiment riquiqui, type 110 dollars frais de ports compris.) Mais en France, on commence aussi à ouvrir ses pétales à la vue de ces petites merveilles, comme Les vitrines parisiennes, qui proposent ces jolis modèles :


01:11 Publié dans Jeune créateur deviendra grand | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : coclico