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"Vendredi, get shorty!" #163
30 janvier 2015
# LA MINUTE DECO
Au pays de Ferm Living, tout va toujours aussi géométriquement bien : les assemblages sont carrés, le choix des tons relève du triangle d'or, on sent que les designers vivent dans un monde bien parallèle mais quand même ... Tout tourne bien rond (ronron ?).
Et la bonne nouvelle : les plateaux de la corbeille Wire
débarquent en bois CLAIR (youpi)
01:50 Publié dans Vendredi, get shorty ! | Lien permanent | Commentaires (5)
"I don't wanna wait" (Paula Cole)
27 janvier 2015
Où je suis fille qui n'aime pas les files
Au supermarché, le papa Noël, l'été, que ma fille ait fini de manger, le réassort Sézane, chez le docteur, que ma fille ait fini de pleurer, la dernière fournée de chouquettes, l'HDMV quand on doit sortir, les pubs au cinéma, non, je n'aime pas attendre. Impatience, quand tu me tiens, tu me tiens tout le temps en fait. Tu m'étreins, tu m'oppresses, et mes pieds frénétiquement s'animent, et ma voix s'aiguise, et mon sourire se crispe. Je n'aime pas attendre, le défaut je le sais, je préfère le tout de suite au plus tard, j'ai plus confiance en le présent qu'en le futur. Le présent est mon temps, et je ne veux pas le perdre. Dernière illustration en date : ce trench, acheté en soldes chez Claudie Pierlot en prévision du printemps, du marine et du cuir pour des ballades sous ciel bleu. Sauf que le printemps, on l'attend, comme le thermomètre aussi. Alors le ciel était gris, la ballade plutôt courte, mais j'ai été imperméable à ce que me soufflait ma raison.
Alors j'ai serré les fesses, serré les dents, serré mes poings dans les poches, et j'ai mis mon trench. Aussi impatiente qu'une enfant qui veut porter ses sandales de plage en février, en somme. C'est peut-être là, d'ailleurs, que j'ai chopé cette crève qui me met à plat depuis lundi. L'impatience se paie. Aussi loin que je me souvienne, une fois seulement, je n'ai pas souhaité accélérer le temps. C'était il y a déjà plus de deux ans, nous étions alors deux à ne faire qu'une. Egoïstement, je voulais garder cette petite gigoteuse pour moi. Permettez : mon impatience a eu la plus belle des limites.
PS : Les gagnantes du concours Les Ballades enfantines sont Juliettewan et Gwenaelle ! Vos coordonnées mesdames par mail :)
01:36 Publié dans My Clothes | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : trench claudie pierlot, trench gama, stan smith, sac hope sézane
"Vendredi, get shorty!"#162
23 janvier 2015
# LA MINUTE DECO
Non, je ne vous parle pas que de déco scandinave ici. La preuve avec la jolie maison de la designer d'intérieur australienne Littledwellings, qui a tout même le coeur un peu au Nord quand on découvre ses inspirations.
01:20 Publié dans Vendredi, get shorty ! | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : ballades enfantines, jerome dreyfuss, littledwellings
"Tirelipimpon" (Carlos)
21 janvier 2015
Je crois que ça y est, c'est l'pompon. Je fais la fière sur les photos mais au fond, je n'ai guère envie de jouer les fortes têtes. Pas trop convaincue du bien-porté de la chose, si vous voyez ce que je veux dire. Mais à force de voir des pompons partout, et sur les bonnets surtout, je me suis qu'il n'y avait rien à perdre à essayer d'en planter un au sommet de mon crâne. Au final, tout ce que j'ai gagné, c'est avoir moins froid aux oreilles.
C'est tout de même l'occasion de saluer ce pull Ba&sh que j'ai pris en deux couleurs tellement il est parfait (vive les soldes), ces vieilles boots Isabel Marant aussi usées qu'aimées (mais introuvables désormais), et cette jupe printanière* qui ravit mes chers collègues de bureau. A l'un d'entre eux qui s'interrogeait sur la longueur estimée de mon couvre-fesses, arrondie au centimètre près, l'autre répondit : "Ce n'est pas la jupe qui est courte, ce sont les jambes qui sont longues." Vous le voyez, je bosse avec de gros bonnets de l'humour.
01:45 Publié dans My Life | Lien permanent | Commentaires (4)
"Du courage" (La Grande Sophie)
13 janvier 2015
Où j'ai envie de bulles de savon
Il y avait bien, ce matin, l'envie de se faire toute petite, minuscule. Et celle d'écrire en MAJUSCULES toute l'admiration que je porte à ceux qui sont tombés, mercredi dernier, la fleur au crayon et les idées chevillées au corps. Rappeler le courage immense de ces messieurs, parce qu'il me coupe la plume, au lieu de jouer la dame devant l'objectif. Se dire que ma foire aux vanités pèse bien trop léger en ces heures lourdes, qu'elle pourrait s'accorder relâche. Et puis, je me suis dit que la vie devait doucement reprendre son cours, alors ma souris est sortie de son triste trou.
Rien de très folichon au programme. En fait, si j'y réfléchis bien, une caricature de moi-même : un slim, du gris, du plat, des pois ... C'était peut-être ça dont j'avais besoin, pour reprendre un peu pied ici, dans cette bulle de futilité. Allez, on va faire ça : en 2015, en l'honneur de tous ces gens courageux, je vais essayer d'être moi. Mais en mieux.
01:56 Publié dans My Life | Lien permanent | Commentaires (10)
"We can be heroes" (David Bowie)
02:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Mambo number five" (Lou Bega)
06 janvier 2015
Avant elle, je n'aimais pas les années impaires. L'impair, en général, je passe. Les années impaires ne tournent pas rond, le compte n'est pas bon, je ne peux pas couper la poire en deux, je tombe souvent dans les pommes. Et puis une année impaire, je suis devenue mère. Le genre de révolution copernicienne dans une vie (d'où la chute des pommes plus haut) qui vous fait réviser vos pré-établis et vos syndromes de la Tourette. Alors 2015, je l'accueille à bras ouverts. Au pied de la lettre, vu comment le nombre se termine, je suis même formelle : je le reçois cinq sur cinq.
Et pour commencer cette année bloguesque, quelques clichés racontant comment j'ai bouclé la précédente : du doré, des étoiles, des gourmandises, quelques paillettes et le plus joli sourire des environs. Tout ce que je peux vous souhaiter pour cette nouvelle année qui s'élance. Quant à moi, devinez quel va être mon premier achat mode de cette saison impaire ? Un imper. Si, si, je vous assure. Vu la météo qui s'annonce, c'était ce qu'il me manquait pour chanter sous la pluie.
01:20 Publié dans My Life | Lien permanent | Commentaires (13)