27 mars 2019
"Painting" (Lewis Del Mar)
Où je peux enfin me voir en peinture
Choisir une peinture pour chez soi n'a rien à voir avec choisir un canapé, ou une commode. C'est bien plus intime, bien moins cartésien. Difficilement réductible à une discussion de couple. C'est un flash, un oeil qui cille. Quand j'ai vu les couleurs chaudes et les courbes douces d'Atelier Le Van sur Instagram, j'ai tout de suite su que je voudrais que ma première peinture "à moi" vienne de chez elle. Il y a beaucoup de sororité mais aussi de chic dans ses tableaux. Celui-ci, "Le chill à la française", m'a parlé instinctivement. En attendant que d'autres viennent épater ma galerie, j'ai posé quelques questions à cette jeune artiste enthousiasmante.
"Qui es-tu, Atelier Le Van?
Je m’appelle Thien, j’ai 31 ans. Née à Nantes de parents franco-vietnamiens, je suis arrivée à Paris il y a à peu près 10 ans. Je suis vidéaste et peintre.
Depuis quand peins-tu ?
Je dessine et je peins depuis que je suis toute petite. J’ai toujours aimé ça. Je viens d’une famille où on parle beaucoup d’art mais aussi de bouffe (ce qui n’a pas vraiment de rapport ...). Mon père était peintre, je pense que c’est lui qui m’a donné envie de suivre cette voie. C’est donc en octobre dernier que je me suis lancée en free-lance pour faire que des choses que j’aime : j’ai monté un studio de vidéo créative baptisé Studio charmant. On réalise beaucoup de vidéos d’identité de marque pour réseaux sociaux et, à côté je souhaitais me remettre à la peinture de façon sérieuse et régulière, alors j’ai ouvert un compte Instagram sous le nom de Atelier Le Van, sur lequel je poste les peintres et dessins que je réalise au quotidien.
Quelles sont tes inspirations ?
Je m’inspire beaucoup de femmes que j’ai croisées dans ma vie. Ça passe par mes amies, un film, une photographie... J’aime recréer la complicité, l’amitié, l’intimité. La photographe Vivian Maier, dernièrement, m’a beaucoup touchée. J’aime également beaucoup le travail de Neil Krug et de Stephan Shore. Sinon, en peinture, ma palette est très large, de Botticelli pour la Renaissance en passant par Matisse, et puis des peintres-illustrateurs contemporains comme Quentin Monge, Ines Longevial. Dernièrement, c’était Estine Coquerelle sur Instagram, très touchante.
Pourquoi tant de femmes dans tes peintures, féministe ?
C’est vrai que j’ai commencé à peindre beaucoup de femmes. Peut-être, au départ, dans une volonté d’illustrer la femme avec tout ce qu’elle a de plus beau, les défauts qui ne sont que sa différence et sa vrai beauté. Mais j’intègre de plus en plus d’hommes sous un regard différent aussi, plus sensible, plus émotif. Je ne sais pas si c’est féministe mais c’est dans cette idée-là que je souhaite faire évoluer mes peintres.
Quels sont tes projets, tes envies ? Une collaboration, des déclinaisons sur textile ?
Actuellement, je fais essentiellement de la peinture et je sors des tirages imprimées en série limitée. J’ai encore beaucoup d’envies et de projets qui arrivent. Je suis d’ailleurs sur une forme de déclinaison sur teinture grand format et des tee-shirts pour ce printemps-été. Je croise les doigts pour continuer et avoir la chance de faire que ce que j’aime et de le faire au mieux."
02:13 Publié dans Jeune créateur deviendra grand | Lien permanent | Commentaires (0)
15 novembre 2017
"Glitter & Gold" (Rebecca Ferguson)
Où je craque pour tout ce qui brille
On peut mettre de côté son doctorat en neurosciences et ne pas avoir de regret. La meilleure preuve en est sûrement là, sous vos yeux. Quarante centimètres de cuir, de paillettes et de savoir-faire, que je trimballe depuis quinze jours sous le bras. Pour se lancer dans l’aventure Paillette Thérapie, Juliana a donc remisé ses formules mathématiques et sorti sa Singer, aidée par sa maman. Au départ, un passe-temps pour gâter ses amies mais très vite, un projet de vie, dans lequel elle s’investit à 100% : choix de beaux cuirs, confection à Paris … Son ingéniosité de formation a toutefois rejailli à travers une astuce qui fait toute la différence sur ses modèles : la conception de sacs avec rabats interchangeables, qui permettent de twister votre tenue en un clic de bouton pression.
Version poney noir ...
Ou version dalmatien !
Un vrai coup de cœur ici, tant pour le choix de beaux cuirs que le design très «Des Petits Hauts» de cette gamme (je me demande encore pourquoi elle n’a pas été contactée pour une collab’ !) En attendant de découvrir sa gamme dans un multimarques près de chez vous, vous la retrouverez sur son eshop … Et sur mon Instagram, où une petite surprise très pailletée vous attend …
11:34 Publié dans Jeune créateur deviendra grand | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paillette thérapie, sac cuir souple paillettes
03 novembre 2016
"One and only" (Adele)
Où je vais vous montrer la lumière
EDIT : une bonne surprise, un petit code GALLIANE20 qui vous donne 20% de réduction sur leur eshop ;-) (jusqu'au 4 décembre)
Mon histoire de la semaine est une histoire d'amour. Une qu'on ne lit pas dans les livres, pas encore tout du moins, seulement sur un blog de grande fille modèle romantique et déco-addict. Prenez un garçon, amoureux et doué de ses dix doigts, qui cherche un jour le moyen de réaliser un cadeau d'exception à sa belle. Ajoutez un atelier, un peu de bois et de métal, enfin une idée lumineuse, vous aurez Lampari. La délicatesse et l'élégance de cette lampe, ci-dessous, sont nées comme ça, sur un établi marseillais. Celles de ses petites soeurs aussi, d'ailleurs, car Julien Mauviel, son créateur (associé à Julien Babin), les réalise lui-même à la main. Une par une, la blanche comme la rose, la menthe comme la noire. Du design fait main et qu'on peut facilement faire sien, voilà un projet qu'il est franchement bien.
Lampe Lampari modèle Rhoda (disponible ici),
coussins Héritage Studio & Trendy Little, chevet Cyrillus
Alors, je me suis prise par la souris et j'ai posé quelques questions à Julien Babin, l'entrepreneur qui a accompagné l'amoureux, vu que l'histoire d'amour est promise à une destinée grand public.
- Pouvez-nous donner quelques bonnes adresses design à Marseille ?
Il y a des endroits design qu'on aime bien pour prendre un verre déjeuner ou diner, comme le Court Circuit sur le cours Julien ou Zinc Zinc aux Docks. Il y a une vraie richesse design avec ses magasins, comme l'atelier 159, Charivari, Wooden Gallery. Et enfin, l'architecture très diverse de la ville est une source d'inspiration pour beaucoup. A commencer par le miroir ombrière et le Mucem sur le Vieux Port.
01:29 Publié dans Jeune créateur deviendra grand, Ma ration de déco | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : lampari
20 avril 2016
"Just like a child" (James Morrisson)
Où la relève est assurée
Le prénom, sans doute. Le prénom sûrement. En la baptisant ainsi, il ne fallait guère se faire de films : cette petite allait nous faire son cinéma. Trois ans plus tard, je confirme. Un vrai festival. Des saynètes à tout bout de champ, des "pestacles" qui nécessitent un public attentif, des chants mi-lyriques mi-inventés. Rendons franchement un césar à notre Rosalie, qui a accepté ce week-end de jouer les mannequins pour vous faire découvrir Cécotine. Une bien jolie marque française de hauts pour nos bambins, mixant des tissus adorables à une façon irréprochable, et proposant de nouveaux modèles chaque mois. A la barre, un tandem de femmes, Caroline et Alice, qui imaginent pas à pas ce doux univers rétro-chic.
Je n'ai guère hésité pour notre premier test avec la girouettes : vu le petit clown qu'elle incarne au fil de jours, la blouse Arlequin s'imposait d'elle-même.
Il y en a pour tous les goûts, fille et garçon. Du joli coton, de la jolie façon made in France, et une vraie démarche pleine de douceur et de bon goût. Une jeune marque à suivre, et même sur Instagram ... (Suivez mon regard, du concours vous y attend ! )
01:30 Publié dans Jeune créateur deviendra grand | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : cecotine
19 février 2016
"The book" (Sheryl Crow)
Où la mère Goriot vous salue bien
La mode de chez eux est littéraire. Quand on s'appelle Balzac Paris, forcément, on prend le style au pied de la lettre : une attitude plus qu'une tendance. Alors, de jolies matières, de la belle coupe, une certaine intemporalité dans l'élégance. Comme cette veste, baptisée Hector, chaude et confortable à la fois. Comme les chaussures Simone, complètement adaptées à la femme moderne qui se démultiplie du métro au dodo.
Mon autre coup de coeur : la chemise Ulysse, qui se tient particulièrement bien à carreaux, moi je trouve.
Une jeune et jolie marque à suivre, donc, qui nous promet de belles surprises pour les mois à venir : des maillots, des baskets, bref, hâte de voir ce que Chrysoline et sa team nous réservent. Balzac Paris, tout rétro que soit son "grand" nom, a je l'espère un chouette avenir.
01:53 Publié dans Jeune créateur deviendra grand | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : balzac paris
21 juillet 2015
"Dentelle" (Les Innocents)
Comme une petite envie de faire dans la dentelle, ces derniers temps. La faute à une demoiselle croisée sur Instagram, une jolie fée blonde toute en finesse, une qui vous rend belle le jour de votre mariage et qui s'est dit que les 364 autres jours de l'année, ce serait bien qu'on soit jolies aussi. Eponym Creation, c'est une pièce proposée chaque mois en petite quantité. C'est beaucoup de blanc, beaucoup de noir, des coupes originales et quelques grammes de dentelle. Allez, j'arrête de broder, rien de tel qu'un petit aperçu sous toutes les coutures.
L'autre point positif : des longueurs adaptées aux longues tiges, et une livraison rapide. J'ai d'ailleurs aperçu sur son compte un prototype de veste qu'elle nous réserve pour cet automne, un grand manteau doudou en gris mou. Comptez donc sur moi pour jouer les grandes filles ... Fidèles.
01:45 Publié dans Jeune créateur deviendra grand | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : eponym creation
02 juin 2015
"Close to me" (The Cure)
Où Instagram, c'est du lourd
Il n'y a pas que des pivoines et des intérieurs parfaits en noir et blanc sur Instagram. Il y a aussi du vrai génie créatif, des filles aux doigts d'or, et pas uniquement pour sélectionner le bon filtre de photos. Des talentueuses plus que des exposeuses (ou des ex-poseuses, dans mon cas), des entrepreneuses, des bosseuses. Bref, Instagram offre de jolies découvertes qui me détournent de plus en plus des sentiers balisés de nos grands magasins, direction le fait main ou le pensé malin. Ma tenue du jour ? Pas moins que trois découvertes sur le réseau : la blouse signée Mademoiselle D, le sac de l'Atelier 13 et le sautoir de Natalia Henrik. Plus que de simples coups de coeur, des prises d'affection pour ces anonymes de la confection.
On commence par la blouse ? Ma cinquième acquisition chez Diane (deux robes, deux blouses jusque-là) que j'ai détournée avec bonheur en gilet. Le sac ? Call me dandy. Une tuerie bien pratique (grand et zippé !) qui va s'assouplir tout du long pour devenir aussi chamallow que celui de la belle Anne-Sophie, sa créatrice. Quant au sautoir, mon précieux, mon indispensable que je mets autant que je peux, et dont je désespère que la créatrice, Nathalie, se soit mise en repos pouponnage. Mais au détour d'une traque sur des eshops, j'ai mis la main sur un de ses derniers modèles sur le marché, que j'ai très très hâte de vous montrer. On se donne rendez-vous sur Instagram pour les présentations ? Promis, vous le dégusterez ... Sans filtre.
01:30 Publié dans Jeune créateur deviendra grand, My Clothes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : l'atelier 13, mademoiselle d, natalia henrik
24 février 2015
"From me to you" (The Beatles)
Où les bras vont vous en tomber
Ses sacs, c'est tout un poème. Stéphanie Césaire a le nom pour, vous me direz. Un nom qui donne du talent, des idées, du savoir-faire. Sept ans déjà que cette ancienne des maisons Guy Laroche, Lagerfeld, Chloé, Nina Ricci, a lancé sa marque de maroquinerie. Une gamme travaillée et noble, servie par des cuirs de grande qualité et des accessoires signés de la maison Poursin. Un patronyme littéraire donc, pour de grands classiques aux lignes tantôt anglées, tantôt délicieusement arrondies.
Ma petite sélection dans sa grande collection
La bonne nouvelle du jour, l'excellente nouvelle même, c'est que la maison Césaire vous offre son best-seller, le Trinity que je porte sur les photos. Pour le gagner, rendez-vous sur mon compte Instagram (@galliane_blog). Un petit com', un petit like, et l'affaire sera dans le (beau) sac.
09:45 Publié dans Jeune créateur deviendra grand | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : césaire, sacs, stéphanie césaire
03 juin 2014
"Ma cabane au Canada" (Line Renaud)
Où c'est encore vous la star
Elle est là, la belle excuse. L'excuse en or, pardon, dorée à l'or fin, pour faire tourner votre homme en bourrique, pour n'en faire qu'à sa tête, pour le rendre fou, fou à tous les cous, et surtout le vôtre. Pendu à votre cou, bientôt, le petit "Diva" de Clémence Cabanes. Le modèle culte de la jeune créatrice parisienne, vendue dans les plus trendy coins de Paris (notamment chez Fleux), qui bichonne de ses jolies mains ces petits bijoux tout de cuir vêtus. A votre cou de jolie fille, bientôt, ce bleu électrique pas si courant que ça, non, vous ne divaguez pas.
Pour participer rien de plus simple : vous inscrire à la newsletter de Clémence et me dire en commentaire quel est votre modèle favori dans la nouvelle collection. Je tirerai vingt gagnantes au sort : la première repartira avec le collier Diva bleu que je porte, et les dix-neuf suivantes avec un bon de réduction de 10 euros sur l'e-boutique. Vous avez jusqu'à jeudi soir 20h00 pour jouer. Allez, ne faites pas (encore) vos stars, et laissez faire votre bonne étoile.
08:24 Publié dans Jeune créateur deviendra grand | Lien permanent | Commentaires (87) | Tags : clémence cabanes, diva
20 mai 2014
"Senorita with a necklace" (Paul Simon) (CONCOURS)
Où cela ne devrait pas vous laisser de marbre
Comme si le ciel au-dessus de nos têtes me donnait des idées, cet azur éclatant, cet azur de printemps, j'ai plongé depuis peu dans les eaux turquoises. Une couleur esprit bonheur qui va avec tout, et qui réveille n'importe quelle tenue fade de "fille qui a agrippé la première chose qui sortait de son dressing". Et comme cette fille, juste ciel, c'est souvent moi, les colliers sont là pour rattraper tout ça. J'ai donc pioché chez la bien inspirée Julia Brami pour pendre le bon goût à mon cou.
Une petite sélection de ses jolies créations :
Et comme la fête des mères approche, la gentille Julia a proposé de vous gâter : mettez en commentaire la pièce qui vous plaît le plus sur la e-boutique (à hauteur de 60 euros maxi, hors bijoux coquillages dorés), et nous tirerons au sort la gagnante du bijou de son choix. Toute amatrice de turquoise que je sois, je ne laisserai pas dire que j'ai un coeur de pierre. Plutôt un petit coeur de mère, ravie de vous faire surfer sur sa vague.
01:25 Publié dans Jeune créateur deviendra grand, My favourite boutique | Lien permanent | Commentaires (149) | Tags : julia brami