27 mars 2009
"Another spring" (Nina Simone)
Où je vous annonce un été de porcelaine, mais sans Mort Schuman
Aux premières heures du printemps, son prénom m'est revenu. Violette. Un bien joli prénom, printanier juste ce qu'il faut, dont je voulais vous parler depuis plus d'un an déjà, mais, mais ... Avec le temps, avec le temps va, tout s'en va, on oublie les visages, et on oublie la voix (Léo Ferré, Avec le temps). Mais on n'oublie pas les mirifiques petites créations de Violette Van Parys. La dame bijoutière a fait ses gammes dans les ateliers de Médecine Douce ou encore Cinémarc (qui réalise les bijoux de Dior ou Chloé). Voilà pour ses lettres de noblesse, place à ses délicatesses.
La demoiselle s'est créé un univers bien à elle, en choisissant une matière première à tout casser : la porcelaine. Ses créations n'en sont que plus fines, alternant entre romantisme en fleurs et psychédélisme rieur. Parfois, une touche de strass, un goutte de platine ou d'or, pour enjoliver cette céramirifique.


Sa griffe commence à se faire connaître ci et là, au gré des salons Première Classe notamment. Shyde la distribue dans ses boutiques. Je vous parlais de son prénom, voilà qu'elle se fait maintenant un nom : Violette van Parys est vendue au 66, sur les Champs-Elysées, la plus belle avenue de son nom si capital. La boucle est joliment bouclée.
Liste des points de vente ici.
00:15 Publié dans Jeune créateur deviendra grand | Lien permanent | Commentaires (32) | Tags : violette van parys
03 février 2009
"Silence is easy" (Starsailor)
Où marre de la bimbeloterie Bambi, on veut du raffiné
Pourquoi faire compliqué, quand on peut faire simple ? A 27 ans bientôt sonnés, passionnés et raisonnés, je ne me pose plus la question. Je prends la ligne droite plutôt que le zigzag, la jupe boutonnée plutôt que celle aux trois passants qui s'entrecroisent, la lessive 2 en 1. Et ce principe de vieille vie, de vieille fille, s'applique également aux bijoux. Fini, la bague solitaire avec l'imposante pierre synthétique avaleuse de phalange. Fini, le sautoir tripartite avec boule de poils et petit personnage tintinabulant. J'veux du easy-wearing, discret, gentil, pour qu'on l'oublie (Réminiscence subite mais avouée de Julien Clerc, Fais-moi une place). Et dans cette optique s'est présentée sur mon chemin de rédemption une créatrice qui a baptisé une de ses lignes "Less is more". Ligne droite et pure, Lyie Van Rycke, toi et moi on va faire amie-amie.


00:23 Publié dans Jeune créateur deviendra grand | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : lyie van rycke
17 novembre 2008
"Spanish Eyes" (U2)
Où il faut se rendre à l'évidence : l'Espagne, ça me gagne
D'abord, il y a eu un constat de moi, digne d'une analyse du Financial Times, "Sur la primauté qualitative de Zara et Mango sur H&M considérant la collection automne-hiver 2008" (disponible dans la prochaine revue de l'Ecole des hautes études en sciences modales, ou EHESM). Il n'y avait même pas photo dans mon analyse comparative à trois inconnues, et donc je n'en montrerai pas. Ensuite, une envie irrépressible et incontrôlée d'acquérir un sac Malababa, l'Espagnole tendre à cuire, d'où un harcèlement moral sur une amie prénommée Flore censée jouer l'entremetteuse dans ce family business. Je vous tiens au courant de l'avancée des négociations (et la Flore, éplorée, de lire que sur ses épaules repose l'équilibre esthétique de mon hiver). Et enfin, muchachas, signorinas, baratapas, la dernière lamelle de chorizo dans mes obsessions du moment : une belle claque dans mes énormes coups de coeur de l'année avec Masscob, la ligne du duo espagnol - galicien, soyons précises et de bon aloi - Marga Massanet & Jacomo Cobian. Allez, on est gentilles et on répète après moi (le déluge) : L'ibère fera l'hiver.





01:00 Publié dans Jeune créateur deviendra grand | Lien permanent | Commentaires (13)