30 décembre 2008
"Blue Christmas" (Elvis Presley)
Où je termine l'année en bottée
Le Père Noël est une femme, il a de longs cheveux châtains épais, il a les dents du bonheur, il a une garde-robe à faire pâlir le père Fouettard, il habite Marseille. Il est ma soeur. En un paquet cartonné de, disons, 35 cm sur 20 cm, il a réussi, un 25 décembre, à mettre fin à la (ma) crise. Les bottes Blondie Sessun. Bleu marine. Navy Blue, pour les j'me la pète, et les stars internationales qui posent leurs yeux deci, delà. Les Blondie, qui one day, or another, devaient être miennes, je n'en parlerai plus ici. Haut les mains, haut les coeurs, la prise de tête est finie, elles sont à mes pieds.
Une bonne chose de fête, me direz-vous, direz-vous à la Mère Noël, et à l'autre Soeur Noël d'ailleurs. Alleluia, en ces heures divines, l'enfant que je suis restée est comblée (et rentre dans du 40, un miracle n'arrive jamais seul, il arrive par paire. De bottes. Ah ah). Du coup, j'ai vu la vie en bleu, et au pied du sapin, alors que Guitar Hero vrombissait sous les riffs de Jesus & Mary Chain, je me suis tenue à carreau :
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10 octobre 2008
"Something is not right with me" (Cold War Kids)
Où je reprends le blog à cloche-pieds
En un mois, il s'en est passé des choses, des jolies et des moins, et moi et moi et moi. Le monde a trouvé le moyen de se payer une crise financière, Nicolas et Carla de se payer une séance photo avec Annie Leibovitz, et moi une double paire de bottes. Entre trois cartons, trois semaines pour monter une étagère Ikea (véridique, mon ouvrier afghan recruté sur petite annonce peut en témoigner et sa perceuse aussi), trois hectolitres d'oranges pressées Monoprix, j'ai eu le temps de me rendre compte qu'il existait une perfection de bottes en cette rentrée.
Et cette découverte ne s'est pas faite sans larmes, car j'ai aussi enfin assumé, sous l'oeil d'une vendeuse, que les santiags n'étaient pas faites pour mon 41. Imaginez le choc, une métaphore vite, comme si comme si... Comme si on vous disait que vous étiez interdite de mascara à vie. Le classique, l'indémodable. La santiag', ce Graal que toutes les rockeuses mettent par dessus jogging pour le pain aller chercher. Cet état de grâce m'est définitivement prohibé, "sois sage ô ma douleur et tiens toi plus tranquille". En passant par Baudelaire avec mes sanglots, Lou Doillon, tu m'expliqueras comment tu fais, ou comment tu t'en fous de tes panards de five kilometers long. Prête-moi de ta nonchalance, Birkin'girl, five seconds, please. Alors, rue des Canettes, le coeur dans les talons, je pensais que plus rien (Isabel Marant exceptée, mais on ne parle pas de Dieu ici) ne me botterait. Jusqu'à trois vitrines plus loin. Coeur d'artichaussée, Galliane :
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03 septembre 2008
"Store bought bones" (The Raconteurs)
Edit : en rouge, les nouveaux prix et les pièces vendues ..
Où il n'y aura rien de spirituel dans ce qui va suivre, mais notez l'effort pictural tout de même
Il n'y a rien de bien passionnant à écrire sur un vide-dressing. On va donc aller à l'essentiel : cette petite braderie a lieu ici et maintenant parce que c'est la Fashion week carreaux, et qu'il y a deux pièces qui en ont. Même Kierkegaard n'aurait pas pu faire plus aisé s'il avait voulu. J'ai beau me gratter le chignon sept fois avec mon Bic en ce moment même, je ne vois rien d'autre à ajouter à part que :
- les prix sont frais de port en colissimo compris (sauf la chemise H&M, envoi lettre)
- envoyez vos paiement rapidement que je groupe les expéditions à la Poste
- ces vêtements sont soit neufs et étiquetés, soit en excellent état évidemment
00:02 Publié dans My Clothes | Lien permanent | Commentaires (33) | Tags : isabel marant, vanessa bruno, scarlett roos