31 janvier 2008
"Carla" (Eddy Mitchell)
Ou vite fait, bien fait, mon quart d'heure cire-pompes
Le samedi, on va faire ses courses au Prisu, on sort Barnabé, Flore et Joseph, on se marie, aussi. Et c'est pas parce qu'on est le premier président yoggeur de l'histoire, ou mannequin-chanteuse-écrivaine-compositrice-actrice-photographe, qu'on n'a pas le droit de respecter cette tradition.
Il y a une semaine, la grande Carla et le petit Nicolas se disaient "Oui - Si", elle en Hermès, lui en ce qu'il veut, et scellaient d'une belle ring leur amour bling-bling.
Quoi de mieux qu'un cadeau à la mariée qui aime tout ce qui brille, pour fêter sa première semaine à l'Elysée ?
Ballerines compensées H&M, 24,90 euros
Voilà Carla, me remercie pas on fait la même pointure. Si tu pouvais juste voir deux,trois petites choses avec ton époux au sujet de ma feuille d'impôts. Non, parce que c'est quelqu'un qui m'a dit, que ...
05:35 Publié dans My Clothes | Lien permanent | Commentaires (24)
"Five ways to end it" (The Long Blondes*)
Où j'ai vraiment eu du mal à choisir et je me dis finalement que le Top 50, y'a que ça de vrai
Flash Back. Vous ne vous en souvenez peut-être pas mais en 2007, Britney Spears s'est rasé la tête, Dominique Strauss-Kahn est allé FMIster et vous vous êtes demandé chaque matin comment on mettait le jean large sans ressembler à Constance-Marie, la militante étudiante qui en "a marre de cette société mercantiliste putain".
Moi, je me souviens. Et je me souviens aussi qu'une certaine Fée m'a demandé il y a trois semaines, sous forme de tag, quelles avaient été mes 5 pièces mode de l'année 2007. D'abord, j'ai virevolté des pupilles en voyant le chiffre 5. Zyva, taggueuse, t'as qu'à me demander de choisir entre mon père et ma mère. Puis, j'ai contrebattu des cils. Elle aurait pu être sympa et me demander cinq sacs, au moins, je maîtrise un minimum la question depuis mon doctorat en stratégies d'enchères sur Ebay. Enfin, j'ai dodeliné de la boîte crânienne, en exhumant mes archives photos de ma chambre noire ou mon disque dur, pour les intimes. Après tout, mon cher Rob dans High Fidelity (Nick Hornby, un de mes livres / films cultes) y arrive bien, essayons de faire illusion :
Ce sac Matières à Réflexion
Magnifique modèle, jolie rencontre, qui a ouvert la porte à d'autres jolies rencontres
Ces low-boots Mellow Yellow
Rock, qui se marient à tout, qui ont pas coûté un bras mais plutôt un demi-coude
Ce caban bleu Et Vous
Indémodable, et bleu
Ce blouson en cuir Mango
Mon Johnny Hallyday, comme je l'ai vite affectueusement surnommé
Ma robe cow-boy Isabel Marant
Qu'a fait la couv' de Vogue, j'vous jure
Cinq, chez moi, ça ne fait pas un chiffre rond, et comme Les Grandes Filles Mode'lles, c'est aussi hype que le festival de Cannes, on y décerne aussi des prix spéciaux du jury parce que la grande famille de la mode, bla bla fa fa fa.
Grand prix du jury bloguesque, vu le nombre de commentaires : le Billy XXL de Jérôme Dreyfuss
Prix du jury : cette silhouette hiver Swildens que je me verrais bien porter ce printemps, en fait
Voilà, 2007 ça a ressemblé à ça dans ma penderie. Demain, on repasse en 2008 ou je n'achète plus de sacs de ma vie.
* C'est ici que ça s'écoute, les Long Blondes
04:10 Publié dans My Clothes | Lien permanent | Commentaires (37)
21 janvier 2008
"Hype" (Tegan & Sara, mes adorées)
Ou comment je réussis un mix entre "La classe" sans Fabrice et "Corinna, Corinna", sans Whoopi Goldberg
Interro surprise du vendredi. Sortez les Reynolds et les copies doubles, une marge de six carreaux bien droite, le thème de la dissertation du jour : "Etre hype". Vous avez cinq minutes.
Moi, comme j'avais plus trop d'encre (j'ai tout teint en bleu, la semaine dernière, vous vous rappelez pas?), comme c'est un sujet que je ne maîtrise pas vraiment (je mange de la soupe instantanée Royco, je regarde Plus Belle la vie), sur ce coup-là, j'ai été obligée de copier sur ma copine Marie-Claire. Marie-Claire a dit, que (tu m'aimais encore, me l'a t-elle vraiment dit, que tu m'aimais encore, serait-ce possible alors?) :
Etre hype, c'est ne pas avoir de nom. MC 1, Galliane 0
Etre hype, c'est être une gamine. Je suis dans la dernière année de ma carte 12-25, MC 2, Galliane 0.
Etre hype, c'est être overlookée. Je ne porte toujours pas de keffieh ni de jean large, MC 3, Galliane 0
Etre hype, c'est être créative. Je ne sais pas recoudre un bouton et je dessine très bien les triangles, MC 4, Galliane 0.
Etre hype, c'est avoir un sac Anna Corinna.
Alors là, je dis stop, Marie-C, et je dis exemple pour étayer l'argument. Je dis si c'est ça être hype, je veux bien faire un petit effort.
Intermède narratif non subventionné : Il y a quelques semaines, sûrement hypée happée par notre Vendredi 13 internationale (et australienne tout bientôt), j'avais conté mon désespoir de ne jamais posséder un tel sac. Hype, peut-être, hyper beau, sûrement. Même que Walinette me refroidissait bien en me parlant des frais de douane conséquents qui m'attendaient à l'arrivée avec un sac à 450 dollars. 450 dollars que je ne pouvais pas régler. Sans contrefaçon, je gardais ma raison.
Mais, sur Ebay ... sur Ebay ... Il y a des vendeurs compréhensifs, qui vendent ces merveilles à prix de meilleur ami, qui acceptent de mettre sur le formulaire de douane que cet objet ne vaut que 50 dollars et qu'il s'agit d'un cadeau, qui expédient le sac sous quatre jours. Ah, si les Ricains n'étaient pas là, vous seriez tous en Germanie, comme dirait le père Michel. Résultat?
Sac Anna Corinna medium taupe
Conclusion : est ce qu'on est toujours hype quand on a eu son sac Anna Corinna, valeur 450 dollars, à 168 euros frais de port Chronopost ultra rapide compris ? Ca t'en bouche ton Reynolds, hein, Marie-Claire ?
Tegan and Sara en concert au Trabendo le 19 mars prochain
07:14 Publié dans My Clothes | Lien permanent | Commentaires (56)