26 janvier 2009
"Oh my god" (Mark Ronson feat. Lily Allen)
Où il faut quand même bien revenir un jour, même un lundi de janvier
De prendre le souffle nouveau, dirait Jean-Louis A., il est temps à nouveau. Inspire, expire, écrire. Mais avant d'écrire, j'ai bien lu. Consciencieusement, avec mes petites Prada du diable sur le nez, tous vos commentaires et vos emails. Que j'ai classés en deux catégories : d'abord, les "Fan de", délicieusement repulpants, les "quand c'est que tu reviens, dis?", "tu nous manques", "je n'ai pas d'amie comme toi..." Mieux qu'une session de Gossip Girl avec des Louboutin aux pieds et George qui nous amène un Nespresso. Et puis, la deuxième série, outrageusement marrante : les "Tu vends ta paire de bottes?", "Je trouve plus ta jupe sur le post du 16 juin, tu veux pas t'en séparer alors que c'est un cadeau de ta mère pour tes 25 ans et me la revendre?". Il fallait absolument que je revienne mettre les clothes au poing : quand je vends, mesdemoiselles, c'est ici que ça se passe. Point. Quoique devant le ton alangui d'une jeune fille égarée dans ma Prairie de Paris j'ai consenti à lui céder une robette. Depuis, je me la figure sous verre, chez elle, au-dessus d'un autel dédié à ma grâce, ma générosité et mes photos sans tête.
Avant d'écrire, j'ai bien vu, aussi. A Barcelone, que les Espagnoles n'étaient pas très olé olé, avec leurs slims et leurs Converse étoilées aux pieds. A Paris, qu'Isabel Marant était bien chiche de solder la robe Goldorak, mon dessein très animé, à -30% à peine. Dans Voici, que Michelle Obama et ses robes sac allaient faire la couv' du Vogue. Dans les boutiques Kookai, que le tour de cou n'existait plus, que je le recherche en gris à prix d'amie, que non che n'ai pas chanché d'adresse (email) et que toute offre en ce sens sera accueillie avec grand sourire.

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05 janvier 2009
"This year's love" (David Gray)
Où en 2009, tout sera neuf, et pas brouillé, et on en fera pas tout un plat, et on arrête la coque
L'an dernier, à la même époque, Carine R. me demandait une interview, je faisais la couv' de Vogue, je ne savais pas encore que le gilet en fausse fourrure allait fondre sur la France comme les minettes germanopratines et germanophones sur Tokyo Hotel. C'était le temps des fleurs, où l'on vivait sans peur, où chaque jour avait un goût de miel (Dalida, éponyme). Un CDI, une rupture, un enterrement plus tard, Tokyo Hotel n'a toujours pas droit de cité dans ma platine (Macy Gray, Sexomatic Venus Freak en ce moment même), la fourrure ne pousse toujours pas sur mes épaules, Carine R. ne m'appelle plus because I'm no longer influent, et je ne poste que les jours pairs avec du soleil. Entrez donc dans ma décadanse.
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12 novembre 2008
"Lucid Dream" (Franz Ferdinand)
Ou d'un battement d'aile d'un papillon à une étoile
Ma soeur a eu 30 ans ce week-end et une bague Etoile Marine de Mauboussin. Je ne sais pas ce que je penserai de l'état du monde et de la mode à 30 ans, mais je sais qu'une bague Mauboussin m'aidera sûrement à en penser du bien. Cela étant dit, chargée d'immortaliser la star du jour avec mon appareil crépitant, j'ai tout bonnement oublié ledit objet de culture dans le Sud. La tête dans les étoiles, je viens de vous le dire. Tête en l'air, l'air de rien, rien dans ma tête. Alouette. Inutile de préciser que ce blog sans mes immortelles prises de vue, vous allez vite déserter. En grignotant ma 2e boîte de mini-Smarties, tantôt, j'ai eu un flash. Ouh ouh ouh ouh, en quatre couleurs (Plastic Bertrand, Ca plane pour moi). Un petit post fourre-tout, ça vous dit ?




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