03 juin 2008
"Not for sale" (Coco Rosie)
Où on se retrouve où est on s'est laissées, moins Yves Saint Laurent
Pour la mauvaise fille que je suis, toutes les raisons sont bonnes pour reprendre contact avec la mode. Même cet appel déchirant de la porte de penderie qui couine, qui peine, qui écorche de la boîte à chaussure cartonnée et effiloche de la veste mal cintrée. "Déshabille-moi", grince t-elle, et j'obéis, de peur de la voir sortir de ses gonds. Les ventes presse sont passées par là, et elles repasseront encore (Vanessa Bruno jeudi), il est temps de faire le ménage dans mes plumages. Pour le bien de ma penderie et de mes codevis, et contrairement à mes habitudes, voici les pièces que j'abandonne à la furie fashion populaire.


Pour celles qui sont intéressées, et moyennant 6,50 euros de frais de port en colissimo en sus, un email à lesgrandesfillesmodeles@gmail.com. Pour les autres, dès demain, dès après-demain, dès après-après demain, et jusqu'à la fin des temps, Internet, la Birkenstock et Patrick Balkany, on recausera chiffons et jeunes créateurs ici. Foi dive, sans Laurent.
01:28 Publié dans My Life | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : sandro, isabel marant, chie mihara
27 mai 2008
"Hurry up and wait" (The Stereophonics)
Où je donne signe de vie
Je vais bien, ne t'en fais pas, internaute. Je respire normalement, j'ai juste deux fois moins de temps pour le faire, j'écoute toujours de la musique qu'elle est bonne en croquant du Chocolate Chunk Cookie, je mets des sandales sous l'averse même pas peur. J'ai fait les soldes presse Isabel Marant, j'en suis revenue les mains pleines et les poches vides, j'ai ma mère en squatt dans mon 35m carrés sans balcon, je vais au boulot pendant le week-end, je regarde mon blog chaque jour qui ne s'actualise pas. La mode n'attend pas, mais pour moi, une exception elle fera.
12:42 Publié dans My Life | Lien permanent | Commentaires (47)
22 mai 2008
"Sexy motherfucker" (Prince)
Où je dis qu'au printemps, les filles en fleur bourgeonnent et connaissent une certaine montée de sève
Serait-ce la faute de la montée des températures, du revival "Duel au soleil" dans mon Ipod (Etienne, Etienne, Etienne), de mes 26 printemps ou de la sortie prochaine du Sex and the city movie, je n'en sais fichtre rien, mais quelque chose a changé dans ma vie : je veux être sexy. Bang, bang, le mot est lâché. Pas sexy oui oui, mais little sexy. Oyez, voyez la différence. Sexy sans avoir l'air de, sexy mini, sexy jolie. Pas Ludivine Sagnier dans Swimming-Pool, non, vous n'y êtes pas là. Sexy Pénélopé, oui, un peu, la choucroute en moins, la saucisse n'est plus de saison.
Il faut dire que j'évolue professionnellement dans un milieu chargé en testostérone, en voix rauques et bouts de pizza désséchés sur coins de bureaux. Il faut dire également que j'ai comme proche voisin de bureau-pizza le sosie de Docteur Mamour (Grey's Anatomy) : même âge, même dégaine, même petite touche poivre et sel dans les cheveux. Donc quand je débarque dans cet univers avec mes blouses manches ballon, mes sacs assortis aux chaussures ou mes foulards sur sautoirs, on dit "OK, peut mieux faire". Voire, les mauvais jours, on appelle mes low-boots Isabel Marant des "botilions" (sic, le "i" en trop), et elles se pelotonnent rouge (cuir) de honte.
Mon seul remède : le décolleté Vanessa Bruno, la reine du "matez la naissance de mes seins mais pas plus, je suis dans de la fringue chic quand même". Avec le collier sur la peau nue. J'aime aussi assez la chemise empire avec les trois boutons ouverts juste comme il faut. Imparable. Mais cela est bien peu. Alors, j'avais envie de demander à nos amis les créateurs : vous pourriez pas me créer une pièce sexy non vulgaire ? Rien que pour moi, et mes "botilions" Isabel Marant ?
01:16 Publié dans My Life | Lien permanent | Commentaires (49)