14 janvier 2014
"Cool" (Gwen Stefani)
Où on assume l'évidence
Si le mode d'emploi existait quelque part, je courrais l'acheter, en triple exemplaires, à triples enjambées. Si le parfum miracle était disponible en vente libre, je poserais une RTT pour me le procurer. Mais voilà, le manuel de la sexy attitude n'existe pas, et le parfum qui fait chavirer les coeurs et fait tressaillir les corps n'a pas encore été créé par un marketeux qui aurait eu du nez. On naît sexy, on ne le devient pas. Tout ce qui est artifice, effluve enivrante, recette miracle, ne changera rien à la donne. Quand on n'aime pas les Louboutin, la lingerie dentelle, les robes très courtes, les talons très hauts, les chemises très échancrées, les vestes très ajustées, les sacs très Chanel, la cause semble perdue. Ci-dessous, c'est tout moi : un manteau boule manches trois quarts, un sweat bien mou, un slim adoré mais d'ado, des boots boho et un sac en bandoulière. Plus grande écolière que sexy ménagère.
N'allez pas me dire : un sweat, ça peut être sexy. Non, un sweat, c'est easy. Au pied de la lettre, une seule de différence, mais qui fait toute la différence justement. Pour l'instant, la guêpière m'est étrangère, tout autant que la sensuelle gestuelle de la belle Catherine Trammel. Je n'arrive pas à faire dans le "hot", alors je reste dans le "cool". Mais il paraît que le réchauffement climatique nous rattrape. Ma cause n'est donc pas définitivement perdue.
01:30 Publié dans My Life | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : bellerose sweat, sac pola sézane, boots dixie isabel marant, manteau sessun
21 décembre 2012
"Vendredi, get shorty!" #91
LE LOOK DE LA SEMAINE
On s'est beaucoup inquiété à mon sujet. On m'a demandé si autant de bordeaux dans ma vie, alors que je suis enceinte, alors que je ne suis pas née Crayon de Courcelles à Chatenay-Malabry, c'était bien raisonnable. Effectivement, il y a bien une bordeaux-dépendance qui se dessine, ne nous voilons pas la face, et son abus est dangereux pour la santé de ma penderie. Je tiens toutefois à rassurer mon monde, et les cavistes des environs : j'aime encore le noir, le gris, le bleu et le beige. La preuve.