08 juillet 2011
"Vendredi, get shorty" #32
Où le vendredi, on se grandit
LU
Et si on zappait la Une, et qu'on commençait par la fin, avec une fille très à la page ? La dernière page, pour une fille première en tout, en goût, en style, en salaire ? Jeudi, Libération consacrait son fameux portrait à Emmanuelle Alt. Halte-là si vous n'avez pas lu ce papier bien troussé, aussi bien que les pantalons longs qu'arbore cette belle plante. Un décryptage intéressant de la Rock'n'roll Altitude, mais presque aussi glacé que les couvertures du Vogue qu'elle dirige depuis quelques mois.
On apprend qu'Emmanuelle est une "vraie gentille" (et pan, prends-ça dans la mèche, Carine), qu'elle est mariée au Directeur artistique d'Isabel Marant (d'où sa fabuleuse collection de vestes cintrées), qu'elle mesure 1m77 mais ne sort pas sans son décimètre de talons. Un modèle, donc, pour la grande fille que je suis. Et même que, comme elle, je suis allée à Lübeck, en Allemagne. Vogue, sa galère, mais j'aimerais aussi bien mener ma barque, moi.
01:42 Publié dans Vendredi, get shorty ! | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : emmanuelle alt, gap, spartoo, pare gabia, castaner
06 avril 2011
"How to handle a rope" (Queens of the stone age)
Où on va vite avancer le pied léger
Y'a comme un air de vacances dans les sélections tendance. Forcément, parce que LA chaussure qu'on va vouloir cet été, celle qui tient la corde pour battre le haut du pavé, n'est autre que ... l'espadrille. Ben oui. La même qu'on portait, le coeur léger, sous nos jupes longues imprimé provençal dans les mid-90's. N'allez pas vous retrancher illico museau derrière votre souris, là, je vous vois frémir à l'évocation de cette décennie. La période fashion qu'on voudrait toutes oublier, c'est un fait, l'âge noir de l'appareil orthodontique et du patte d'eph' en polyester Pimkie (bleu ciel, pour ma part, histoire de me fondre dans le décor). Mais moi, aujourd'hui, je suis là pour vous réconcilier avec l'espadrille.(j'espère tout de même avoir d'autres occupations dans ma journée). Ne me dites pas que vous pouvez rester insensibles à ça, même si vos traumatismes sont aussi profonds qu'un aphorisme de Karl Lagerfeld :
Une collection capsule de la jeune et talentueuse créatrice Jancovek pour la marque Pare Gabia, disponible cette semaine sur Sarenza et aux Galeries Lafayette. Six modèles déclinés dans l'esprit ludique et coloré de la demoiselle (qui ouvrira très bientôt son e-shop!), non sans quelques références marines. Pour ma part, j'y vois un ersatz tout à fait chic à la traditionnelle ballerine, et je compte très vite me faire une toile. Et vous, vous êtes d'accord pour prendre la corde ?
PS : pour les amatrices d'espadrilles compensées, Tsumori Chisato a également reconduit cet été sa collaboration avec Pare Gabia dans un esprit très Vasarely (donc, pas Braque)
01:25 Publié dans Jeune créateur deviendra grand | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : jancovek, espadrille, pare gabia